2010 (1)

- 13/07 : c'est le jour où le ministre du travail présente son projet de loi au

- 30/07 : distribution de tracts au péage de Tancarville à 16h (rendez-vous à

- 17/08 : collage d'affiches à partir de 9h (rendez-vous dans les unions locales)

En cette période de congés payés (merci le Front Populaire), notre Parti ne peut qu'être solidaire de ceux qui ne peuvent en profiter pleinement, faute de moyens, de ceux qui voudraient bien pouvoir faire la part entre le temps du travail et celui du loisir (et non du chômage), des retraités et futurs retraités qui voient leurs droits remis en cause.

Ils ne sont pas menacés par le mal de mer, comme Nicolas Sarkozy sur le yacht de 60 m de son ami Bolloré après sa campagne présidentielle de 2007, mais nous comprenons la nausée qu'ils ressentent au fil des révélations sur les connivences du pouvoir et des privilégiés de la fortune. Seul un imbécile peut prétendre de bonne foi que Mme Bettencourt récupère un chèque de 30 millions d'Euros parce qu'elle aurait sinon payé plus de la moitié de "ce qu'elle a gagné dans l'année" (en travaillant ou en dormant ?).

Les manifestations du 1er Mai, du 27 Mai, du 24 Juin ont créé les conditions d'une rentrée de lutte, avec les grèves et manifestations des 6 (enseignement) et 7 Septembre (inter-professionnelle); et l'intersyndicale n'entend pas baisser les bras pendant l'été (voir Agenda).

A toutes et tous, nous disons: reconstituez votre force de revendication. Nous en aurons besoin!

Total: le tribunal de Douai ordonne le redémarrage de la Raffinerie des Flandres!

Les parents d'élèves Léo-Lagrange ont organisé une nouvelle action pour sauver le collège.

le temps d'un après-midi, les enseignants ont été enfermés dans le bâtiment par des parents d'élèves remontés.

par la décision de l'académie de « supprimer 82 heures d'enseignement à la rentrée prochaine et deux postes à la rentrée ».

AMIANTE: le gouvernement du Québec s’apprête à financer une nouvelle mine .....

Depuis 2006, 35 000 postes d'enseignants ont été supprimés. Pour « améliorer le rendement » de l'école, ce sont à présent 15 à 17 000 postes qui sont menacés.

Pour le ministre, cela veut dire réduire l'accueil des petits en maternelle (déjà divisé par 2 depuis 10 ans), augmenter les effectifs par classes, fermer les écoles « en accord avec les communes concernées », assurer les remplacements par des enseignants vacataires (appelés « ressource flexible au rendement proche de 100 % »!), supprimer les psychologues scolaires et les maîtres spécialisés dans l'aide aux élèves en difficulté, ainsi que 1000 des 2500 intervenants dans l'apprentissage des langues !

Ce procédé éclaire la politique actuelle ; la droite voit l'Éducation nationale comme une entreprise du CAC 40 qu'il faut rationaliser, en réduisant ses coûts et donc ses missions, alors qu'il faudrait, au contraire, affirmer que l'avenir des jeunes, donc de notre pays, passe par une politique de formation, de qualification visant la réussite de tous. Ce n'est pas le choix de la droite.

Hôpitaux, crèches, bureaux de poste, retraites, sécu, maintenant l'école : ne laissons pas faire la démolition sociale.

• Intervention et débat avec les représentants des signataires de cet appel local.

Crime barbare d'Israël ! l'aide humanitaire prise pour cible! Le terrorisme d'Etat encouragé? l'admission d'Israël au rang de partenaire privilégié de l'Union Européenne et à l'OCDE n'est-elle pas un encouragement à la politique du pire? La "communauté internationale" se contentera-t-elle une fois de plus de froncer les sourcils? Le peuple Israélien acceptera-t-il encore longtemps de jouer le rôle d'abcès de fixation de la tension internationale, justification des militarismes et extrémismes de tous bords?

La Direction a annoncé vendredi dernier au CE, l’anticipation de la fermeture de la D9....

A travers un documentaire sur Walter Bassan, ancien résistant et ancien déporté, le réalisateur Gilles Perret interroge les valeurs du Conseil National de la Résistance que tente de mettre à bas le président Nicolas Sarkozy et sa majorité. Dans un entretien à Article XI, il évoque également le formatage médiatique et la façon dont les télés se prêtent si bien à la communication présidentielle....

Section Havraise de la Ligue des Droits de l'Homme, 3 rue casimir Delavigne, 7660 LE HAVRE

Grève à la raffinerie: À l'occasion de la table ronde organisée sur l'avenir du raffinage, la CGT appelait à la grève pour 24 heures... en attendant que soit fixé le sort du site Total de Dunkerque.

A Gonfreville-l'Orcher, comme dans la totalité des autres raffineries hexagonales (douze, dont six possédées par Total), un mouvement de grève ralentit l'activité du site jusqu'à Vendredi 5 heures.

SNCF : grève reconduite :

La grève se durcit. Le trafic SNCF est toujours perturbé, avec un TER sur deux en moyenne en Haute-Normandie.
Le mercredi 14 avril, les agents de conduite ont voté à 10 heures la poursuite de la grève lors de leur assemblée générale à Sotteville. Les agents du centre de maintenance de St Etienne du Rouvray ont eux aussi voté la grève en A.G. Ils ont rejoint hier le mouvement des conducteurs et contrôleurs.

Une partie des salariés a cessé ses activités depuis hier, à nouveau pour dénoncer les retards de salaires.

Voilà bientôt deux mois que les employés de la société Isotherma, basée à Montivilliers, occupent l'actualité. Après dix jours d'une grève totale et médiatique, lancée pour réclamer le paiement d'arriérés de salaires, ces derniers avaient repris le travail depuis la fin du mois de février.
sans pour autant se déclarer officiellement en grève, une partie des salariés a décidé de stopper une fois de plus le travail hier. Conséquence, selon le représentant syndical CGT, Didier Pernot, de nouveaux retards dans le versement des salaires. « Nous étions censés recevoir la paie de mars le 10 avril, et aujourd'hui (hier, NDLR) nous n'avons toujours rien eu. » (à suivre ...)

Dans le plan de rapprochement entre l'alliance Renault-Nissan et le groupe allemand Daimler, l'usine de la banlieue havraise n'apparaît pas. Ce qui contribue à faire grandir le sentiment d'inquiétude... « En comité central d'entreprise, explique un représentant syndical, la question de Sandouville a été clairement posée. La direction nous dit que la Laguna et l'Espace s'arrêteront en 2013. Il n'y aura plus que l'utilitaire mais pour l'instant, on ne voit rien venir. »

Manif dans les crèches: Les personnels de crèches et parents ont défilé pour demander la préservation de ce mode de garde.

Les cheminots ont pris le train de la mobilisation:

La CGT cheminots a comptabilisé hier 40 % de grévistes chez les conducteurs et 42 % chez les contrôleurs. Le syndicat appelle à amplifier la mobilisation. Depuis hier soir, les autres métiers ont rejoint le mouvement.

Total accusé de corruption: Le groupe a révélé lui-même avoir été mis en examen pour corruption dans une enquête visant le programme « pétrole contre nourriture » dans l'Irak de Saddam Hussein.

Rufenacht va rendre le stationnement gratuit partout au Havre > en savoir plus ....

Le premier Avril, la hausse de 9,7 % du prix du gaz est entrée en vigueur. Sans que le gouvernement exerce son droit de veto.

Ainsi, moins de deux semaines après le second tour des régionales, le gouvernement, qui dispose d’un droit de veto et peut, du même coup, empêcher la hausse des tarifs de GDF Suez, n’a pas bougé d’un iota.

Le mécanisme de fixation des tarifs du gaz aux usagers, mis en place par le gouvernement, ne vise qu’à « accroître les marges financières de GDF Suez au seul bénéfice des actionnaires », selon Laurent Langlard, porte-parole de la Fédération des mines et de l’énergie CGT. L’occasion de rappeler que le groupe a réalisé des bénéfices de 4,5 milliards d’euros en 2009. « Ce faramineux montant a déjà été atteint grâce à une augmentation de 500 millions d’euros de la marge faite sur les consommateurs. 9,7 % de hausse, c’est 1 milliard d’euros de bénéfices réalisés au détriment des ménages »,

Rencontre avec Marie-Paule Dhaille-Hervieu
Communistes au Havre - Histoire sociale, culturelle et politique (1930/1983)
Trois parties forment cette étude très documentée : des crises des années 1920 jusqu’aux ruptures de 1947, la période de la guerre froide et celle des élections, de 1965 à 1983.

Les infirmières et cadres hospitaliers se mobilisent pour défendre la notion de pénibilité de leur travail. > en savoir plus .....

Après ESSO, TOTAL est condamnée pour discrimination syndicale. > lire .....

Pour le troisième samedi consécutif, vingt-sept facteurs dépendant du centre de distribution Le Havre-Aéroport ont débrayé pendant 24 heures à l'appel du syndicat SUD. > en savoir plus .....

Avec 58,18 % des voix, la liste PS-Front de Gauche-Ecologistes se place donc très largement en tête au Havre, confirmant ainsi l'ancrage à gauche de la ville. « L'union, ça paie », disait d'ailleurs hier soir Daniel Paul, comme pour souligner - déjà - ce qui devrait prévaloir lors des prochains rendez-vous électoraux…

Au plan régional, la Gauche l'a emporté au second tour avec 55,10 % des voix, contre 30,70 % pour la droite (32 % en 2004) conduite par deux ministres de Sarkozy, Bruno Le Maire et Hervé Morin, et 14,20 % pour le Front national mené par le parachuté parisien Nicolas Bay. La gauche gagne donc un siège par rapport au dernier mandat (37 sièges contre 36), la droite en perd un (12 au lieu de 13) et le FN conserve ses 6 élus. « La fusion des listes à gauche a donc bien fonctionné lors de ce second tour », a précisé Céline Brulin, secrétaire PCF de Seine-Maritime, et nouvelle élue régionale. Le Front de gauche n’était pourtant pas certain d’obtenir un 6e élu, positionné volontairement par le PS en 27e position en Seine-Maritime, afin de faire payer la division du premier tour, alors que le résultat pressenti donnait entre 26 et 28 élus à la gauche. Mais le Front de gauche, en appelant à voter massivement pour la gauche unie « pour battre la droite et l’extrême droite », a favorisé le bon score final et l’élection de ce 6e candidat, Christian Gauthier, issu du Parti de gauche.

Un ballon de distillation situé en hauteur s'est déchiré samedi matin. Il n'y a pas de victime. La CGT parle d'une « explosion importante qui, en journée, aurait pu faire des morts ».

La direction, elle, explique qu'«il n'y a pas eu de déflagration, de détonation » , qu'il y avait « peu de chance que du personnel de l'usine se trouve à proximité » . Un incident a eu lieu sur l'unité de distillation 9 de la raffinerie Total de Gonfreville-l'Orcher, samedi vers 4 heures du matin, sans faire de victime. « Un ballon, situé à 6 ou 7 mètres de hauteur, s'est déchiré. A l'intérieur se trouvait des éléments métalliques qui sont tombés au sol »,

explique Gérard Roussel, directeur de la Raffinerie de Normandie. « Le ballon (un cylindre de 2 ou 3 mètres de diamètres) est théoriquement destiné à recevoir de l'eau chaude. Mais l'unité est à l'arrêt depuis août 2009 et de la vapeur d'eau était maintenue dans ce ballon pour éviter le gel », précise la direction. « II pouvait y avoir des personnes à proximité, mais l'unité était à l'arrêt. Et la surveillance de nos installations se fait surtout à partir de salles de contrôles», souligne Gérard Roussel.

Suite à l'incident, « les circuits ont été immédiatement isolés. Il n'y a pas eu d'effet sur la production, ni sur l'environnement. Nous avons informé les autorités, la Dreal (direction régionale de l'environnement) et les mairies, celle de Gonfreville en particulier », insiste le patron de l'usine. Pourquoi la paroi du ballon s'est-elle déchirée ? « Aujourd'hui, je ne peux pas vous le dire », répond Gérard Roussel. La CGT, par la voix de Philippe Saunier, délégué syndical, expliquait un peu plus tôt que « la projection de parois métalliques » avait « détruit des convecteurs ». « Chacun est responsable de ses dires et devra assumer ses propos » , réagit le directeur. La CGT réclame un CHSCT (comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail) extraordinaire.

Il nous lègue son combat pour une terre débarrassée de l'exploitation de l'humanité par une poignée de profiteurs, pour un monde où toutes et tous pourront chanter "c'est beau la vie".

_______________________________________________________________________________________

A l'appel de la Confédération nationale du logement (CNL), des manifestations étaient organisées hier en France. Devant la sous-préfecture du Havre, a 14 heures, à deux jours de l'ouverture de la période où sont autorisées les expulsions, les militants dénonçaient un phé-nomène qui toucherait «plusieurs centaines de foyers, chaque année », dans l'agglomération. L'augmentation sensible des prix des loyers, des charges et la loi Boutin de mars 2009, « inadaptée », sont aussi dans le viseur de la CNL. « Ici, nombreux sont ceux qui ne vivent qu'avec quelques centaines d'euros », dit Jean Longuet, président de la section locale de l'association qui défend « toutes les causes du logement ». « D'autres sont considérés comme trop riches pour bénéficier d'un logement social mais sont trop pauvres pour dénicher un, honorable, dans le privé », souligne-t-il. De récents échanges avec la sous-préfecture pourraient aboutir à la création d'une commission chargée d'éplucher les dossiers les plus sensibles.

le matin : assemblées générales d’établissement et de secteur ;
11h : manifestation (départ ZAC Coty côté Thiers)
14h : AG à Franklin.

Communiqué de l’intersyndicale le 17 février 2010 :

L’Intersyndicale réunissant les organisations suivantes : SNCL-FAEN, SUD-EDUCATION, SN-FO-LC, SNEP-FSU, CGT Educ’action, SNES-FSU et SNALC- CSEN, s’est réunie ce jour 17 février 2010.

L’Intersyndicale apporte son total soutien aux mobilisations et mouvements en cours et notamment à ceux engagés dans la région parisienne. Elle rappelle que plusieurs syndicats ont déposé des préavis de grève couvrant le mois de février garantissant l’action des collègues. Elle appelle les personnels à se mobiliser dès la rentrée des différentes académies pour poursuivre et amplifier les actions en cours.

L’Intersyndicale, avec une détermination toujours plus forte, réaffirme son opposition entière à la réforme des lycées, à la réforme de la voie professionnelle qui aggravent encore les conditions d’enseignement, et à celle du statut régissant les établissements (EPLE), à la politique budgétaire qui dégrade toujours plus les conditions de travail et d’étude et réduit l’offre de formation.

L’Intersyndicale dénonce les conditions scandaleuses de l’accueil et de la formation, annoncées pour la rentrée 2010, des professeurs stagiaires dans les établissements. Désorganisant les services, menaçant de bloquer le mouvement des mutations, plaçant les stagiaires dans une situation professionnelle intenable et inadmissible, elle affectera la scolarité de nombreux élèves.

L’Intersyndicale demande avec insistance au Ministre le retrait de réformes, dictées en grande partie par la recherche frénétique d’économies budgétaires, conduisant à la suppression massive d’emplois indispensables au service de l’Ecole de la République.

L’Intersyndicale appelle à une journée de grève nationale et de manifestations le vendredi 12 mars.

Elle reste en contact, très étroit, et se réunira à l’issue de cette journée.

Huit crèches fermées: Les professionnels de la petite enfance exigent le retrait du projet de décret du gouvernement qui prévoit d'augmenter de 20 % les capacités d'accueil des crèches et de réduire le nombre de personnels qualifiés. « Plus d'enfants confiés à des équipes moins qualifiées, c'est moins de disponibilité et d'attention, plus d'insécurité matérielle et affective pour chaque enfant, plus de stress pour les professionnels », dénonce le collectif. Cette journée nationale d'action et de grève faisait suite à une précédente mobilisation organisée le 17 février.

Social. Une partie des salariés de l'usine ont cessé la travail hier midi, dans le cadre d'un mouvement national.

La section CGT de l'industriel Aircelle a appelé les salariés à arrêter le travail pendant deux heures, de 12 h à 14 h, pour protester contre les propositions de la direction pour la revalorisation annuelle des salaires. Cette initiative, suivie par environ 250 personnes selon les estimations de la CGT, rentre dans le cadre d'un mouvement national mené sur les différentes usines du groupe Safran; maison mère d'Aircelle.

« Le résultat net du groupe Safran a augmenté de 47 %, les dividendes pour les actionnaires de 52 % », objecte Emmanuel Sanpiétro, secrétaire général de la CGT, « et la direction d'Aircelle propose pour les salariés non-cadres 0,8 % d'augmentation générale, plus 0,7 % d'augmentation individuelle », alors que les cadres se voient offrir 1,7 % d'augmentation individuelle. Le président du directoire du groupe Safran, Jean-Paul Herteman, aurait vu son salaire fixe progresser de 223 %, pour un revenu total de 1,4 million d'euros. « Nous revendiquons 3 % d'augmentation générale et 2,5 % d'augmentation individuelle pour tout le monde, cadres et non-cadres ». Plus 0,5 % pour les femmes, au titre de rattrapage des inégalités de salaires avec les hommes. Autre point de protestation, « Nous négocions avec la direction du site, mais la politique salariale est décidée au niveau du groupe Safran ».

C'est un demi-échec, mais également un demi-succès, puisque nous sommes passés de 38 jours à 14 jours », explique la CGT. Suite de l'épisode de la revalorisation des salaires aujourd'hui, puisqu'une réunion est organisée sur le site de Plaisir, en région parisienne.

Avec deux grèves de nuit par semaine, la CGT du port met un peu plus la pression dans les négociations.

La réforme portuaire n'a pas encore fini de faire parler d'elle. D'autant que les derniers événements ne laissent pas présager une issue rapide. La tension est encore montée d'un cran le 2 mars quand la CGT a quitté la table des négociations avec la direction du Grand port maritime. Cette semaine, l'organisation syndicale appelle à deux grèves de nuit. Jusqu'à maintenant, et ce depuis le 16 novembre, les travailleurs portuaires observaient un seul arrêt de travail hebdomadaire. « Nous passons à deux grèves, les nuits du mardi au mercredi et du mercredi au jeudi, et une amplification du mouvement n'est pas exclue. Notre directeur est pressé de signer l'accord cadre local. Il ne respecte pas les délais. Depuis l'adoption du projet stratégique en avril 2009, nous avions deux ans pour discuter. Notre directeur prétend subir des pressions extérieures pour nous faire un chantage sur la signature de cet accord, nous lui répondons que nous avons des pressions internes de la part des travailleurs », explique Patrick Deshayes, secrétaire général de la CGT portuaire. Et parmi les sujets qui fâchent, la « réinternalisation » de certaines missions. « Ces missions sont actées dans l'accord-cadre national, mais notre direction ne nous donne pas de garanties pérennes en terme de moyens humains et financiers », dénonce encore la CGT.

Gonfreville-L'Orcher. La question de l'emploi et de l'activité régionale a été débattue.

Les candidats du front de gauche et les membres du PC local avaient invité leurs sympathisants et les représentants syndicaux des industries de la baie de Seine à échanger sur cette question d'actualité. « La question fondamentale de l'emploi se pose aux salariés de notre région, notamment chez Aircelle, Total et Renault, mais leur détermination et leu résistance à la mise en œuvre de stratégies néfastes dictées par le gouvernement ont permis de faire reculer les directions de ces établissements », a déclaré Alban Bruneau. « Les luttes ont fait plier ces patrons soumis à la dictature de leurs actionnaires, à qui nous proposons des alternatives responsables et novatrices pour produire autrement, en adaptant nos industries aux besoins actuels, tout ce que Total notamment rechigne à prendre en considération (…), soulignait Jean-Paul Lecoq, qui dénonce par ailleurs l'irresponsabilité vis-à-vis des sous-traitants des entreprises en difficulté.

« Nous portons un avenir industriel pour Renault, et avons proposé de développer une filière de déconstruction de véhicules. Cette activité s'inscrit dans le cadre du développement durable et est de nature à générer 300 emplois (…) » « Il nous appartient de défendre l'avenir de nos industries pour assurer la pérennité de nos emplois et l'indépendance économique de la nation », a-t-il été notamment formulé par l'assistance. « Le peuple ne veut plus de ces règles ultralibérales. Nous allons les combattre avec vous », a conclu Jean-Paul Lecoq. ( Havre Libre)

Conseil Municipal. Les parents d'élèves des écoles, les salariés d'Isotherma et du bureau de poste Montmorency ont manifesté durant le conseil municipal d'hier soir.

Fermeture à la hussarde de l' Eden, fermetures d'écoles, notre maire ne fait pas de quartier:

C'est d'ailleurs au pied de l'école Jean-Macé que le défilé est parti peu après 14 h afin de descendre la rue de Paris et fondre sur la place de l'Hôtel-de-Ville. « De mémoire, il n'y avait pas eu de manif sur la rue de Paris depuis trente ans » raconte un militant de la CGT. Car si les enfants des écoles concernés ouvraient le cortège, on repérait au fil des mètres de nombreuses figures du syndicalisme local et des élus d'opposition. .... > lire ....

Gauche. « Un nouveau souffle à gauche pour la région », c'est l'objectif de la liste conduite par le maire de Dieppe.

Le programme défendu aux élections régionales suivra dans une dizaine de jours, mais la liste présentée ce week-end à Rouen par Sébastien Jumel connaît bien ses combats pour les vivre au quotidien. Après la présentation de ses 40 colistiers pour la Seine-Maritime, et des 19 de l'Eure, le maire communiste de Dieppe a rappelé les raisons de la présence de cette liste « Front de gauche, gauche combative » dans ce scrutin. « Cette liste rassemble des Haut-Normands qui subissent les ravages de la politique de la droite, qui comme vous ressentent de la colère et veulent que les choses changent dans la région. » Les priorités tournent entre l'emploi et le développement pour « le renouveau industriel de la région. » Et c'est le mot « énergie » qui revient le plus dans le discours du chef de file. Énergie pour s'opposer aux réformes libérales de Sarkozy, énergie déployée par chaque membre de la liste, énergie pour « reconquérir et promouvoir les services publics ». Dans l'Eure, c'est Jean-Luc Lecomte, maire adjoint de Vernon, qui conduit la liste.

Les quatre syndicats (CGT, UNSA, Sud-Rail et CFDT) appellent à la grève afin d’"interpeller la direction et le gouvernement" sur l’emploi, la restructuration de l’entreprise publique et l’avenir du fret.

LA POSTE MONTMORENCY FERMEE ?
Notre

bureau de poste de Montmorency devrait fermer d'ici l'été 2010.

Ce projet est scandaleux! Ce bureau rentable est nécessaire chaque jour: 140 personnes y font leurs opérations, et 180 utilisent le distributeur de billets.

Exigeons le maintien d'un bureau de proximité. Le quartier Montmorency ne doit pas être déserté par ce service public!

> lire aussi ...

________________________________________________________________________________________

Réunion houleuse à l'école Videcoq, dont la fermeture a été officiellement confirmée.

Les décisions brutales (de l'aveu même de la municipalité ) de fermetures d'écoles s'inscrivent dans la casse des services publics mise en oeuvre par le pouvoir UMP ; et quand Agnès Canayer se permet d'affirmer qu'elles ont été prise "en accord avec l'Éducation Nationale", elle veut dire "avec les (ir)responsables qui la cassent de l'intérieur" !

Reconnaissons qu'il est difficile de garder ouvertes des écoles quand on supprime des dizaines de milliers de postes d'enseignants ! > en savoir plus.... (voir aussi " Cueilli dans la Presse")

Les trois fédérations de la fonction publique CGT, FSU et SUD exigent ainsi dans leur préavis :

le retrait des projets actuels de réforme territoriale et de suppression de la taxe professionnelle ;

le maintien et le renforcement des garanties statutaires pour assurer aux citoyens un service public égalitaire, ce qui passe notamment par l’abrogation de la loi dite de mobilité ;

un vaste débat citoyen, avec les personnels et les usagers, sur l’organisation des missions publiques en préalable à toute réforme ;

une refonte de la fiscalité locale permettant le financement pérenne des missions et de l’emploi, et la résorption des inégalités de ressources entre collectivités ;

le rattrapage des pertes de salaire et l’augmentation significative de la valeur du point d’indice ;

une loi de titularisation pour les près de 30% d’agents non titulaires de la Fonction publique territoriale.

Antoine Fiszlewics pour "Haute Normandie, Pages d' Histoire Sociale" > lire ....

_________________________________________________________________________________________

Depuis jeudi soir, les salariés d'ExxonMobil sont en grève. L'ensemble des sites français du groupe est concerné.

_________________________________________________________________________________________

L'activité des Grands Ports Maritimes français a été perturbée, hier, par un nouveau mouvement de grève de 24 heures. A l'appel de la fédération nationale des Ports et Docks CGT, des agents ont cessé le travail à Marseille, Le Havre, Dunkerque, Nantes Saint-Nazaire, Rouen, Bordeaux et La Rochelle. L'activité était notamment à l'arrêt dans les bassins de Marseille et Fos (marchandises diverses), où une quinzaine de navires a été impactée. Au Havre, également, les terminaux à conteneurs étaient fortement perturbés.
Suite à la réforme portuaire, la CGT réclame toujours au gouvernement des garanties pour l'emploi et les investissements portuaires. Le syndicat souhaite des engagements sur la pénibilité, ainsi que l'extension de la convention collective nationale aux ports fluviaux et aux ports de pêche. Souhaitant, par ailleurs, une réponse claire de Dominique Bussereau sur le dispositif amiante (ACAATA), la CGT estime que les dernières réponses apportées par le secrétaire d'Etat aux Transports « ne sont pas de nature à rassurer l'ensemble des portuaires.

La grève de trop ? titrait hier Le Havre Libre, après avoir donné la semaine dernière la parole aux patrons, intitulés pour l'occasion "professionnels du portuaire". Les grévistes étant sans doute des amateurs....

La Fédération nationale des ports et docks (FNPD) a lancé pour aujourd'hui un arrêt de travail de 24 heures. Cette grève sera reconduite dans les mêmes conditions lundi prochain. Cette action s'inscrit dans la continuité du mouvement engagé depuis plusieurs semaines. Depuis le 16 novembre, la CGT des travailleurs portuaires du Grand port maritime du Havre appelle chaque semaine à la grève de nuit le mercredi. (à suivre)

____________________________________________________________________________________________