Réseau Ecole: mode d'emploi.
Après une première réunion « fondatrice » le 24 février 2005 ( 17 présents ), et trois réunions de travail, quelques pistes apparaissent pour élaborer un projet commun pour l’école, à partir des retombées locales des politiques scolaires nationale et européenne.
Notre réseau se propose de:
- mettre à la disposition de tous, sur le site ou sur papier, le « projet communiste pour l’école », qui fait le point sur l’état actuel de la réflexion du PCF sur la question, et qui ne demande qu’à être enrichi de vos critiques et contributions.
- créer un « observatoire de la scolarité » dans notre agglomération , qui a pour objet de recueillir, par « auditions », courrier (papier ou électronique), entrevues, le maximum de données sur la situation scolaire ; nous lançons pour cela un appel à tous, parents, jeunes, enseignants, élus…
Nous préparons en particulier un questionnaire donnant les points qui nous paraissent les plus importants, tels que menaces de fermeture de classes, regroupements, création ou suppression de sections, etc ; mais ce questionnaire restera ouvert.
- ouvrir une rubrique sur le site, qui donnera l’essentiel des informations et contributions recueillies, en en précisant, ou non, selon le vœux des auteur-e-s, leur origine.
- contribuer à répondre à des questions comme celles-ci :
- Quelle est la part de la démographie, quelle est celle des orientations que porte la loi Fillon, dans les décisions de fermeture de classes, de projets de fermeture de collèges ?
- L’ampleur des retards scolaires dans l’agglomération est-elle liée plus particulièrement aux caractéristiques de l’offre de scolarité, ou aux bas salaires, aux problèmes d’emploi ?
- Quelles sections devrait-on ouvrir pour améliorer cette offre ? et comment faire pour que ces ouvertures se fassent dans l’enseignement public ?
- permettre de collecter les revendications des enseignants, jeunes, parents sur le terrain : tel dédoublement de section nécessite tant de créations de poste, exigence de la présence d’une infirmière pour tant d’élèves, etc…
- étudier l’impact réel des classe d’intégration (CLIS par exemple), ou de leur suppression, dans la lutte contre l’échec scolaire…
- contribuer à la création d’un « fonds local de lutte contre les inégalités scolaires », concentrant les moyens de mise en œuvre des actions nécessaires au recul de l’impact des inégalités sociales dans l’accès au savoir.
à vos plumes, à vos clavier, et à bientôt !
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