> Actualité  —> Six Milliards.

Six Milliards pour les constructeurs automobiles: une réaction.

 

-  Encore les ouvriers qui doivent faire des effort,

Comment aujourd'hui Renault peut demander un tel effort à ces ouvriers?

En effet alors que les discussions sur le dividende de l'année dernière doivent aller bon train, voilà que Renault demande encore aux ouvriers de faire des efforts. Nous savons déjà qu'au mois de Février et Mars des jours de chômage technique vont encore tomber, et en même temps on apprend que les patrons d'entreprises du CAC 40 ce font 200 fois le salaire d'un ouvrier par mois. 200000 Euros par mois, ce qui permet à ces patrons de pouvoir si il le souhaite acheter cache une maison par mois pendant que leurs ouvriers ce demande comment payer le loyer de leur appartement. C'est encore eux qui vont devoir faire des efforts alors qu'ils savent déjà que l'année pour eux va être difficile, mais les patrons qui nous ont mis dans une telle position pourrons sûrement garder leur salaire grâce à ça.

 Moi je propose de faire un peu l'inverse pour essayer de relancer l'économie, de donner un peu d'argent des patrons aux ouvriers pour redonner du pouvoir d'achat à tous et relancer l'économie.

De plus le prix de la matière première est en diminution mais les prix des voitures elle ne bouge pas, pas très logique tout ça.

Monsieur le président aujourd'hui veut réformer en profondeur l'économie, moi je propose de faire un projet de loi donnant un salaire équivalent a 20 fois le salaire d'un de leur ouvrier, ce qui  permettra de faire profiter toute les richesses produit à chaque niveau de l'entreprise.

 Un ouvrier sans patron aura du mal à vivre mais pourrait s'en sortir, un patron sans ouvrier ne pourra rien faire, et cela est la réalité de la vie.

 Michaël   Le-Goulven, le Havre

 

Lettre à Carlos Ghosn:

Monsieur le Président,

          Les salariés de l’usine de Sandouville viennent d’apprendre qu’ils ne travailleraient que 4 jours en février et 6 jours en mars. La situation était compliquée en 2008 avec 78 jours non travaillés, elle devient aujourd’hui intolérable.

          Ces décisions lourdes de conséquences démontrent qu’il n’y a aura pas de perspectives d’amélioration sociale pour les personnels du site, tant que les choix de production seront maintenus en l’état. Contrairement à ce que vous annonciez lors de votre visite en octobre dernier, votre plan ne permet pas, à l’évidence, de faire fonctionner l’usine de manière « raisonnable » !

          C’est pourquoi, il faut dès à présent engager les procédures nécessaires pour permettre l’industrialisation au plus vite du véhicule utilitaire promis. Il est impossible d’attendre 2012, ni même 2011 !

          Car, au-delà des promesses qui ont été faites sur l’avenir de Renault Sandouville qui serait, selon vos propres déclarations, un « site de long terme », il faut maintenant passer aux actes, donner des signes aux salariés du groupe, aux équipementiers et à l’ensemble du bassin d’emplois de l’agglomération havraise, selon lesquels il existe bel et bien un avenir industriel pour le site de Sandouville.

          Et dès à présent, nous vous demandons, comme cela a déjà été fait, que les pertes de salaire liées au chômage technique soient intégralement compensées par un prélèvement sur les dividendes. Il s’agit, selon une expression très en vogue en ce moment, d’une question de bon sens et qui ne pénalisera pas beaucoup vos actionnaires, lesquels ont reçu en 2008 de substantiels dividendes.

Il faut agir maintenant pour l’automobile de demain, en sortant, comme cela a été dit lors des états généraux de l’automobile le 20 janvier dernier, de cette logique financière pour, enfin, mener une véritable politique industrielle. La pérennité du site de Renault Sandouville et celle de toute la filière automobile en dépendent.

 Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de nos salutations distinguées.

          Daniel PAUL                                                      Jean-Paul LECOQ

 

( A suivre )

-   


  haut de page