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La situation de l'entreprise commande ...

 

Ernest-Antoine Seillères, patron des patrons européens, juge "pas très opportun le débat sur la question du versement ou non de dividendes aux actionnaires".  Pour le baron, "il revient aux actionnaires de décider si la situation de l'entreprise commande, ou pas, le versement d'un dividende".  En langage clair: "si l'entreprise va bien, pourquoi pas des dividendes ?". Donc, si  l'entreprise distribue des dividendes, c'est qu'elle va bien,  et n'a donc pas besoin d'aide.

Le gouvernement va sans aucun doute s'inspirer de cette logique sans appel pour faire le tri entre les entreprises qui ont besoin d'aide et les autres...

 

Autre "question": les patrons des banques et autres entreprises qui ont perdu des milliards d'euros doivent-ils renoncer à leur "bonus" ?  Tout commercial dont la paye se décompose en une part fixe (quelques centièmes du salaire de base de son patron)  et une part variable liée à la réalisation des objectifs fixés par l'entreprise  appréciera.. Sans doute certains patrons qui réclament leur bonus avaient-ils pour objectif la faillite de leur boîte ....

 

Remarque:  les actionnaires que la non-distribution de dividendes mettrait dans la gêne pourront évidemment se rapprocher des services sociaux de leur commune, au même titre que les salariés qui ont été privés d'emploi par le conseil d'administration.

 


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