A l'évidence, des leçons sont à tirer des récents excès du climat. D'abord, les moyens techniques ne sont pas toujours adaptés à de telles situations, même si dans notre région elles demeurent exceptionnelles.

Ensuite, il faut rappeler les réductions de moyens, humains et budgétaires, imposées depuis 10 ans, y compris aux services publics appelés à intervenir dans ces situations difficiles. Pendant des années, au nom du libéralisme, la droite a réduit systématiquement la dépense publique : des milliers d'emplois ont été supprimés dans les services de l'équipement, dans l'entretien des réseaux de transport et de distribution d'électricité, comme dans la maintenance du réseau ferroviaire. La privatisation des autoroutes a ouvert la voie à des réductions des moyens d'entretien pour augmenter les profits. Et maintenant, c'est une baisse de 5 milliards en 3 ans, de la contribution de l'Etat aux collectivités territoriales qui est envisagée, soit toujours moins de moyens publics pour répondre aux besoins des populations.

L'austérité budgétaire et sociale est sans issue. Ajoutée à la rigueur hivernale, elle est inacceptable.