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Mercredi 13  Février 2013 :

L'exigence sociale du PC:

Céline Brulin, secrétaire du PCF de Seine-Maritime, a fait une intervention remarquée au congrès.

Il nous faut intervenir plus finement sur les contradictions entre ce qu'annoncent le président de la République et son gouvernement par rapport à la dure réalité du terrain. » Céline Brulin, numéro un du parti communiste de Seine-Maritime, conduisait la délégation départementale au 36e congrès de son parti à Saint-Denis. L'élue de Bolbec et conseillère régionale de Haute-Normandie était accompagnée par le maire de Dieppe Sébastien Jumel. Et la « patronne » du PC dans le département a livré une réflexion écoutée et remarquée devant les militants réunis en Seine-Saint-Denis.

Pour un vrai changement

« En juin dernier, une majorité de Français a voulu le changement et s'est mobilisé dans cette perspective pour ïélection présidentielle et une vraie politique de gauche. Que s'est-il passé ? », s'interroge l'élue de la pointe de Caux avant d'illustrer son propos par un exemple local. « 2 643 contrats d'avenir sont annoncés en Haute-Normandie et seulement 122 de signés. Dans le même temps, les collectivités locales de notre pays voient leurs dotations amputées de 3 milliards et l'emploi industriel subit des chocs sans précédent. »

Devant le congrès, Céline Brulin a défendu l'idée d'un parti force de proposition d'une « vraie politique de gauche » au sein du Front de Gauche. « Nous ne renonçons pas à changer les choses en profondeur. Pas question de rester au bord du chemin de la majorité car nous sommes au cœur de cette majorité de Français qui a élu la gauche en mai dernier », argumente la secrétaire du PS de Seine-Maritime. « Dans notre département, les députés socialistes locaux et leurs électeurs aspirent eux aussi à un vrai changement », ajoute Céline Brulin. Sur le terrain social, l'élue se réfère à la situation de Renault, au cœur

de l'actualité. « Nous sommes en train de lancer une campagne à destination de tous les parlementaires pour qu'ils ne ratifient pas Vaccord signé par le Medefet des syndicats minoritaires, qui ferait régresser les droits des salariés de Sandouville et de Cléon. La loi, c'est aux parlementaires de la faire et les députés PS de Seine-Maritime se doivent de ne pas oublier qu'une majorité des salariés de Renault dans notre département a voté pour eux aux législatives. Pour le changement, pour une autre politique industrielle ». Dans la majorité mais en toute exigence.

CR         

(source Havre Libre)
 

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