Mercredi
19 Décembre 2012 :
Les deux groupes d'opposition, qu'ils soient communistes, républicains et
citoyens ou socialistes, verts, radicaux, se sont prononcés contre ce budget
primitif 2013, suivant ainsi leur ligne politique.
«
Vous mettez une nouvelle
fois en avant votre gestion ''prudente " et "saine ". Qu'en est-il en réalité
?Je rappellerai l'explosion, année après année, des " recettes de poche " de
tous les tarifs qui font le quotidien de nos concitoyens. Vous avez choisi
d'augmenter systématiquement les ressources non fiscales, en particulier
celles que tous les Havrais paient de la même façon [...] Vous avez laissé
stagner les aides aux associations, ce qui revient à réduire leurs moyens
d'action. Nous demandons que ces aides soient revalorisées dès ce budget
2013»,
est intervenu Daniel
Paul, chef de file des communistes. Il a poursuivi sur les dépenses de
fonctionnement, raillant la «maîtrise » vantée par la majorité « qui
recouvre en réalité
une réduction contrainte et continue des moyens des services publics
communaux, une explosion des contrats de courte durée et des privatisations
insidieuses de services ». Yves Bertrand s'est quant à lui exprimé
au nom du groupe Socialistes, verts, radicaux. « En fin de compte,
ce sont bien les Havrais, qu'ils soient contribuables ou usagers, qui
verront leur participation financière
augmenter. A travers les impôts locaux puisque si les taux n'augmentent pas,
la revalorisation des bases conduit mécaniquement à une augmentation de 2,5
% de la contribution fiscale des Havrais. Les emprunts augmentent fortement
en 2012 puisque c'est plus de 25 % à 73,6 millions d'euros. Il est toujours
étonnant de noter que c'est dans le dernier budget avant les élections que
les emprunts explosent. C'est un grand classique : en cas de défaite, vous
laissez l'ardoise à vos successeurs»,
a indiqué l'élu de gauche, après avoir fustigé la politique gouvernementale
passée.
« Quant à l'opération
de rachat de la Cité Chauvin, je pense qu'elle défie toute logique
financière puisque nous serons au-delà des 30 millions d'euros, ce qui
constitue un exploit surtout pour des habitations faites, comme vous le
dites, " de bric et de broc " », a aussi insisté Yves Bertrand.
(source Havre Libre)
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