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Mercredi 2 Mai 2012 :
La bataille politique du 1er mai Présidentielle. La fête du travail s'est transformée en un bras-de-fer entre les syndicats et Nicolas Sarkozy, tandis que Marine Le Pen annonce qu'elle votera blanc. Ce 1er mai 2012 a incontestablement eu un goût très politique, élection présidentielle oblige. À Paris, trois rassemblements avaient lieu : le défilé des syndicats, la traditionnelle manifestation du Front National, et une fête du « vrai » travail organisée par le président-candidat Nicolas Sarkozy. Les syndicats mobilisent À l'appel de cinq syndicats – CGT, CFDT, Unsa, FSU et Solidaires -, 750 000 salariés, selon la CGT, soit plus de six fois plus qu'en 2011 et deux fois plus qu'en 2010, sont descendus dans la rue dans tout le pays dans 300 cortèges pour la fête traditionnelle des travailleurs. La police a décompté 316 000 manifestants (contre 77 000 en 2011). À Paris, les manifestants – entre 250 000 selon la CGT et 48 000 selon la police, soit quatre fois plus qu'en 2011 – brandissaient des drapeaux aux couleurs de leurs syndicats, dont les rouges de la CGT, dans une ambiance bon enfant. Bernard Thibault et François Chérèque ont défilé côte-à-côte malgré leurs divergences : le leader de la CGT appelle à battre Nicolas Sarkozy et a dit qu'il voterait pour le socialiste François Hollande, tandis que son partenaire de la CFDT se dit non-partisan. Mais François Chérèque est aussi très remonté contre le président candidat, qu'il accuse de « provocation » et de « diviser » les Français. Il a demandé que soit mis fin aux « polémiques stériles et inutiles. Faisons en sorte que nous n'opposions pas les salariés entre eux ». Les partis de gauche était également dans les cortèges. À Paris, Jean-Luc Mélenchon, président du Front de gauche, a accusé la droite et l'extrême droite d'être des « usurpateurs » : « Le 1er mai est rouge depuis toujours. » (Havre libre)
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