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Lundi 5 Mars 2012 :

 

Mélenchon veut battre et Sarkozy et Le Pen

Le candidat du Front de gauche, invité au Grand Rendez-Vous d'Europe 1, se donne pour ambition d'expulser la droite du pouvoir et de mettre une « lourde raclée » à l'extrême droite.

« Nous sommes entrés dans la mère de toutes les batailles, celle qui consiste à expulser la droite du pouvoir et à rabattre le caquet de l'extrême droite », a souligné Jean-Luc Mélenchon lors de son passage, dimanche, au Grand Rendez-Vous d'Europe 1/i- Télé/ le Parisien. Le candidat du Front de gauche à l'élection présidentielle poursuivant : « Nous avons besoin d'une lourde défaite de M. Sarkozy et d'une lourde raclée à Marine Le Pen. »

Concernant cette dernière, Jean-Luc Mélenchon est revenu sur « la polémique grotesque de la viande halal » pour vilipender « ce non-débat », cette « invention pure et simple destinée à opposer les gens » et d'ajouter :

« Ça suffit d'opposer les Français les uns aux autres à cause de leur religion. » La question étant venue de savoir s'il accepterait un débat avec Jean-Marie Le Pen, qu'il « méprise », Jean-Luc Mélenchon informait qu'il déciderait collectivement. « sans doute lundi, parce que nous avons une direction politique de campagne ».

Invité à donner son opinion sur François Hollande, Jean-Luc Mélenchon remarquait qu'il il y avait du « mieux » dans les propositions de ce dernier, notamment le projet d'imposition à 75 % pour les hauts revenus, mais que

« le compte n'y est pas ». Pour le candidat du Front de gauche, « quand vous regardez François Hollande, que voyez-vous ? La répétition plan-plan du monde comme il est : arranger ici une rustine, là-bas un sparadrap et quelques bonnes intentions. C'est bien, c'est mieux, mais ça ne fait pas le compte par rapport à la grande misère qui arrive ».

C'est d'ailleurs le sens de son appel pour un référendum contre « l'austérité perpétuelle » que représente le nouveau traité que viennent de signer, ce week-end, Nicolas Sarkozy avec Angela Merkel et quinze autres responsables européens. Pour Jean-Luc Mélenchon, « avec la règle d'or, le contrôle préalable des budgets nationaux par la Commission européenne et les sanctions automatiques, ce traité frappe le coeur de la souveraineté du peuple français, la souveraineté budgétaire ». Pour le candidat du Front de gauche, « la signature de la France est engagée », mais « le traité n'est pas ratifié ».Il est donc « insupportable que Nicolas Sarkozy et François Hollande refusent un référendum ».

Max Staat

(l'Humanité)

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