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Jeudi 9 Février 2012 :
Pétroplus : du temps pour « étudier » les repreneurs Social. Avant la venue du leader de la CGT, la raffinerie fait une pause photo. Pas d'assemblée générale « entre midi et deux » hier à la raffinerie Pétroplus de Petit-Couronne. Et peu de commentaires sur l'offre de « reprise » du site (lire nos éditions de mercredi), celle du consortium américain Gem Group dont les mandataires étaient mardi sur place. « On a découvert qu'ils étaient passés en lisant le journal », adresse un salarié à l'heure du déjeuner. « C'est le côté des affaires, résume Yvon Scornet, porte-parole de l'intersyndicale. J'ai trouvé la discussion très constructive... Ils ne veulent pas racheter la raffinerie mais recapitaliser le groupe suisse en réinjectant 1,4 milliards de francs suisses. Sauf que si l'on ne change rien à rien, ce n'est plus la peine de venir. De fait, ils ne veulent pas prendre la gestion de l'entreprise. Et s'ils reprennent le groupe, alors qu'on est sous la protection de la justice, il n'y a plus de redressement judiciaire. Il faut éclaircir cette affaire. » Trois pistes officielles sont étudiées pour une reprise. « Mais il y a d'autres noms qui circulent, confirme Yvon Scornet. Et nous, cette semaine, on adresse 35 dossiers à des sociétés qui pourraient être potentiellement des repreneurs. » Pour l'heure, les « Pétroplus » soufflent un peu, se surprennent à sourire devant deux photographes leur tirant le portrait dans une petite salle du comité d'entreprise. Bruno Maurey et Martin Flaux ont déjà « shooté » 225 salariés qui se voient offrir un tirage chacun, une parution commune sur le web. Prochaine assemblée générale demain vendredi, avec le leader national de la CGT, Bernard Thibault. M B. (Havre libre)
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