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Mercredi 8 Février 2012 :
Grève générale contre la rigueur Grèce. Le Premier ministre négocie avec les créanciers du pays.
Plus de 20 000 personnes ont manifesté à Athènes et Salonique sous la pluie hier mardi, jour de grève générale de 24 heures en Grèce, pour protester contre un nouveau train de mesures d'austérité imposé par les créanciers du pays. Sous le mot d'ordre « ça suffit, on ne peut plus », ils ont manifesté à Syntagma, la place centrale de la capitale, théâtre de manifestations massives depuis le début de la crise, il y a deux ans. Derrière les bannières « non aux licenciements dans la fonction publique », « non à la baisse du salaire minimum » et « non aux réductions des retraites complémentaires », les manifestants ont résumé leurs objections aux nouvelles réformes demandées par les créanciers du pays (UE, BCE et FMI). Pour sécuriser l'aide européenne qui doit permettre d'éviter un défaut de paiement au pays dès le mois de mars, le gouvernement vise à des économies budgétaires supplémentaires de l'ordre de 1,5 % du PIB, soit environ 3,3 milliards d'euros. Mais la population grecque qui a déjà accepté une première cure d'austérité depuis le printemps 2010 réagit. Hier, écoles, ministères, hôpitaux, médias publics et banques étaient touchés par la grève. Les transports urbains, le métro et les bus ont observé des arrêts de travail. Les bateaux sont restés à l'ancre tandis que les trains ne fonctionnaient pas. De son côté, le Premier ministre Lucas Papademos devait reprendre hier soir les négociations avec les créanciers privés du pays, puis aujourd'hui avec le trio de dirigeants soutenant son gouvernement. (Havre libre)
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