Samedi 4 Février 2012 :
PCF : « L'humain d'abord »
Législatives. Le PCF présente deux candidats. Sur le terrain, ils opposent l'humain aux finances.
En mettant l'humain au cœur des prochains rendez-vous électoraux, les candidats du PCF sont dans leur logique d'occupation du terrain. Une logique qui, à leurs yeux, n'attend pas les échéances. Cet ancrage auprès des administrés, les militants communistes le revendique comme le label de leur engagement.
Les pages des agendas de Jean-Paul Lecoq, député sortant candidat à sa succession dans la 8e circonscription (nouveau découpage oblige) et Nathalie Nail, ancienne suppléante de Daniel Paul, auprès duquel elle avoue avoir beaucoup appris, qui brigue aujourd'hui un mandat dans la 7e circonscription face notamment à Édouard Philippe, le maire du Havre, sont noircies de rendez-vous.
« 52 000 heures supplémentaires en 2011 à la prison soit l'équivalent de 35 postes ; une douche par mois pour les personnes placées en gériatrie ; Oisilub qui vient de s'installer à Gonfreville et qui bénéficie d'une subvention de 300 000 € de la Codah, sans rien réclamer, alors que les tarifs de bus et de piscine augmentent ». Les candidats du front de gauche stigmatisent les dysfonctionnements du système. « J'ai l'impression qu'il est possible d'ouvrir en 2012, le chemin du changement. Cette année va être celle d'un choix décisif qui peut changer la vie. Face à une politique de profit, nous présentons une politique sociale. C'est l'austérité qui conduit à la faillite ».
Les militants communistes condamnent les choix de Nicolas Sarkozy et ceux qui les soutiennent. « On nous présente la TVA sociale comme la réponse à tous les maux. Est-ce que Renault va arrêter de construire son usine à Tanger, et Aircelle à Casablanca ? Aux dires des déclarations toutes les conditions sont requises pour fabriquer en France ».
ST. R.
(Havre libre)