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Mardi 18 Octobre 2011:

 

17 octobre 1961 : en mémoire des Algériens

Histoire. Des manifestations pour reconnaître un « crime d'État ».

Cinquante ans après la sanglante répression d'une marche pacifique du Front de Libération Nationale (FLN) algérien à Paris, plusieurs manifestations ont été organisées hier lundi pour la reconnaissance de ce « crime d'État » sur lequel pèse encore un silence officiel. Le nombre de victimes varie entre plusieurs dizaines et plusieurs centaines selon les estimations d'historiens.

À Paris, une cérémonie a eu lieu sur le pont Saint-Michel à partir duquel des manifestants auraient été précipités dans la Seine. L'ambassadeur d'Algérie, Missoum Sbih, le maire PS de la capitale Bertrand Delanoë, des responsables de la Grande mosquée de Paris, dont son recteur, Dalil Boubakeura... Plusieurs dizaines de personnes, dont de nombreux élus, étaient présentes. « Ce sont des policiers en tenue qui ont assassiné. Nous demandons au président de la République de dire que c'est un crime d'État qui a été commis », a demandé M'Hamed Kaki, « passeur de mémoire » et président de l'association les Oranges à Nanterre d'où étaient partis de nombreux manifestants en ce mardi pluvieux du 17 octobre 1961.

D'autres cérémonies étaient prévues sur le pont de Neuilly à Paris et en Seine-Saint-Denis. François Hollande a, lui, jeté des roses dans la Seine depuis le pont de Clichy.

(source Havre Libre)

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