Mercredi 28 Septembre 2011:
L'Éducation nationale dans la rue
Social. Près d'un millier de personnes ont manifesté hier après-midi pour dénoncer les restrictions budgétaires.
Ecoles maternelles, primaires,
collèges, lycées, université… Chaque niveau était représenté dans le cortège
qui s'est élancé, hier après-midi, depuis la Maison des syndicats. Entre 800
et mille personnes, selon les sources, ont manifesté pour dénoncer les
politiques de restriction budgétaires de l'Education nationale. Si cette
participation reste relativement modeste, « il y avait beaucoup de jeunes
collègues », se réjouit Alain Ponvert, délégué FSU.
A l'instar de ces deux jeunes enseignantes de l'école maternelle Robespierre
(166 élèves répartis dans sept classes), venues dire leur ras-le-bol « du
manque de Rased (Réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté,
NDLR), de l'absence de médecin scolaire »…
L'établissement de Caucriauville est d'ailleurs resté fermé toute la
journée. Tout comme les écoles Louis-Blanc, Dauphine, les maternelles
Aristide-Briand, Cassard…
Plate-forme
revendicative
Dans les collèges représentés hier (Léo-Lagrange, Romain-Rolland, Descartes,
Joliot-Curie, etc.), les taux de grévistes revendiqués oscillaient entre 60
et 80 %. Bien qu'il soit trop tard pour inverser la situation cette année, «
nous devrons peser sur la campagne présidentielle », lance Alain Ponvert, et
sur le prochain budget de l'Education nationale « qui prévoit encore 14 000
suppressions de postes ». Chaque enseignant est ainsi invité à participer à
la rédaction d'une « plate-forme revendicative commune, de la maternelle à
l'université », jeudi 6 octobre à la Maison des syndicats.
T. D.
(source Havre Libre)