Lundi 5 Septembre 2011:
Fermera ou fermera pas ?
Scolarité. Certaines écoles vont connaître leur sort. Suppression ou maintien de
classe : décision aujourd'hui.
Voilà, c'est fait. Les enfants sont rentrés en classe ce matin. Mais la tension n'est pas forcément retombée. Dans les établissements menacés d'une fermeture de classe, les enseignants et les parents attendent à présent la venue de l'inspecteur d'académie. C'est lui qui doit procéder aujourd'hui au comptage des élèves dans chaque classe avant que l'Éducation nationale revienne, ou non, sur sa décision de suppression de poste.
En avril dernier, l'académie avait annoncé, pour cette rentrée, 24 fermetures et une ouverture de classe dans les écoles élémentaires et maternelles du Havre. Depuis, les choses ont évolué. À l'école Dauphine, par exemple. Il semble qu'une erreur d'estimation soit à l'origine de l'annonce de suppression de poste. « Nous espérons que Dauphine gardera sa classe car le besoin est réel. Nous avons pris contact en ce sens avec l'académie. Même chose pour la maternelle des Acacias où les enfants vont être 34 par classe. Mais c'est le jour de la rentrée que tout se joue » confie Agnès Canayer, adjointe au maire du Havre en charge de l'enfance et de la vie scolaire.
Avec le soutien de la Ville, les espoirs sont grands pour les parents d'élèves mobilisés.,« En juin, étaient inscrits définitivement à l'école Dauphine 38 CP, 35 CE1, 32 CE2... L'effectif est de 190 élèves et non pas 174 comme annoncé en avril. A priori, nous devrions donc conserver la classe. Mais en tout état de cause, la rentrée va être perturbée avec une équipe enseignante qui ne sera pas au complet et des enfants qui ne savent ni quel instituteur ils auront ni quels camarades » regrette Cécile Faudais, parent d'élève. Pour d'autres établissements, le calcul se révèle plus compliqué. « L'école Louise-Michel comptera une vingtaine d'élèves par classe. C'est peu. Mais l'école est placée en ZEP (Zone d'éducation prioritaire) et les conditions d'enseignement et d'apprentissage sont difficiles. Quant à Paul-Éluard, nos pensions que l'arrivée de nouveaux habitants du Grand-Hameau augmenterait les effectifs. Ce n'est pas le cas. Mais nous restons
vigilants », reconnaît l'élue.
(source Havre Libre)