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Samedi 20 Août 2011:
Les Bourses toujours déprimées Finances. La Bourse de Paris a de nouveau terminé en baisse vendredi, perdant 1,92 %, le marché ne parvenant pas à rebondir au lendemain d'une lourde chute. Les Bourses européennes sont restées engluées dans leur spirale négative vendredi, plombées par des doutes persistants sur la solidité du secteur bancaire en Europe et des craintes récurrentes d'un retour de la récession aux États-Unis. Les bourses européennes ont clôturé en nette baisse vendredi : Paris a lâché 1,92 %, Francfort 2,19 % Londres 1,01 %, Madrid 2,11 % et Milan 2,46 %. À New York, le Dow Jones (- 0,22 %) et le Nasdaq (+ 0,30 %) étaient hésitants à la mi-journée. Les perspectives économiques de plus en plus négatives établies par les analystes renforcent les inquiétudes des investisseurs. La banque d'affaires américaine JPMorgan Chasse a ainsi abaissé vendredi sa prévision de croissance des États-Unis, pour la fin 2011 et le début de 2012, avertissant que les risques de récession restent « élevés ». « Une situation incomparable à 2008 » La Britannique Barclays a fait part du même pessimisme pour la zone euro. Elle y a abaissé sa prévision de croissance pour 2011 (+ 1,8 %) et 2012 (+ 1,1 %), en raison de « la détérioration de la confiance » sur les marchés financiers européens. La banque américaine Morgan Stanley avait rendu les mêmes conclusions jeudi, en jugeant « les économies des États-Unis et de l'Europe dangereusement proches de la récession ». En Europe, le secteur bancaire tétanisait les marchés, alors que les signes traduisant les difficultés des banques à se financer se sont multipliés ces deux derniers jours. La Banque centrale européenne (BCE) s'est voulue rassurante. Son économiste en chef Jürgen Stark a dit « prendre au sérieux » les signaux de tension sur le marché interbancaire européen avec des banques de la zone euro qui renâclent à se prêter. Néanmoins, « la situation n'est pas comparable à celle de l'automne 2008 après la faillite de Lehman Brothers », la banque d'investissement américaine dont le dépôt de bilan en septembre 2008 avait déclenché la crise financière, a-t-il insisté. L'Espagne, dans le collimateur des marchés, a cherché à donner des gages de sa bonne volonté avec un paquet de mesures anti-crise dévoilé vendredi par le gouvernement, qui espère le faire adopter « en urgence » par le Parlement. Pendant ce temps, Le yen, le franc suisse et l'or, valeurs refuges en temps de crise, poursuivaient leur irrésistible ascension. (source Havre Libre)
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