> Presse —La grosse galère des naufragés de la ligne Rouen-Le Havre |
Samedi 11 Juin 2011:
La grosse galère des naufragés de la ligne Rouen-Le Havre Incident. Hier matin un train a heurté une pièce métallique sur la voie à la hauteur de Notre-Dame-de-Bondeville, entraînant d'importants retards sur la ligne. Explications. Des centaines de voyageurs bloqués ou retardés, des dizaines d'agents SNCF venus à la rescousse, des autocars conduits pour extirper les voyageurs naufragés de leur convoi bloqué : Hier matin, une simple pièce métallique retrouvée sur la voie SNCF Rouen – Le Havre a provoqué une vraie pagaille pour les usagers de la SNCF. « Nous excluons un acte de malveillance », indiquait hier après-midi la SNCF tout en précisant que l'origine de la pièce métallique qui a bloqué un train était pour l'instant indéterminée. L'affaire avait commencé un peu après 8 heures quand le Corail intercités n° 515058, allant de Rouen au Havre, arrivait à proximité de la gare de Maromme. Le convoi a alors heurté la pièce métallique et cela a entraîné la rupture d'une conduite d'air comprimé permettant le freinage des wagons. Le convoi s'est arrêté d'urgence quelques centaines de mètres plus loin, à Notre-Dame-de-Bondeville, et la centaine de voyageurs du train a dû patienter jusqu'à 11 heures avant d'être prise en charge par des autocars qui les ont conduits à Yvetot, Bréauté et au Havre. Une circulation normale des convois a pu reprendre un peu après midi, 4 heures après l'incident. Plusieurs centaines de passagers ont été concernées par cette mésaventure puisqu'un train suivant le premier a eu près de trois heures de retard tandis que dans l'autre sens deux trains ont eu entre 40 minutes et une heure de retard, sans compter l'annulation d'un Rouen-Dieppe et d'un Elbeuf-Yvetot. « C'est tout de même passablement stressant », cconfiait ce fonctionnaire travaillant au Havre qui, acheminé à la Porte Océane en car, a constaté que « si les contrôleurs ont été parfaits, personne n'était en gare pour nous accueillir malgré nos quatre heures de retard. Heureusement que mon employeur est tolérant, il peut s'adapter ». « Dans les années 80 », dit cette salariée, « j'ai souvent pris le train et c'était le bordel. Maintenant ils nous donnent des informations régulièrement en cas d'incident, c'est plus rassurant mais la situation reste énervante », lâche-t-elle à peine sortie de son wagon et juste avant de s'engouffrer dans un car. Pendant ce temps des agents SNCF s'employaient à distribuer des bouteilles d'eau tandis que des cheminots qui étaient à bord du train se sont proposés pour aider les voyageurs. « Nous avons à peu près été bien informés, mais j'ai tout de même des collègues qui m'attendent au Havre », regrettait un jeune homme. B. M.-C. (source le havre libre)
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