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Mercredi 1er Juin 2011:
Hôpital : le conseil perturbé Santé. Hier matin, une cinquantaine d'agents du Groupe hospitalier du Havre ont envahi le conseil de surveillance. Ils ne lâcheront rien. Bien décidées à obtenir une réponse de la part du maire du Havre et du directeur de l'Agence régionale de santé, les organisations syndicales CGT, SUD et CFDT ont envahi le conseil de surveillance hier matin. Une cinquantaine d'agents étaient présents pour redire leur opposition à la suppression de trente-trois postes en psychiatrie, décidée par la direction, ainsi que leurs inquiétudes sur la question des hospitalisations d'office carcérales. Matière à discussion « Avant l'ouverture de la prison, nous étions 658 équivalents temps plein. Vingt postes supplémentaires ont été créés. Avec la décision prise récemment d'abaisser l'effectif à 644, nous nous retrouvons en deçà de l'effectif avant l'ouverture, souligne Pierre Cueiuille, du syndicat SUD. La direction dit que c'est du vent. Or, il y a une lettre du chef de pôle psychiatrie et du représentant du collège des psychiatres qui dit exactement la même chose. Les syndicats sont imbéciles et le chef de pôle aussi ? » Pour Philippe Paris, le directeur du GHH, « l'effectif est maintenu à 644 depuis 2009 » et a été « adapté en tenant compte de nouvelles activités ». « Cette nouvelle répartition s'est appuyée sur une étude de terrain qui définit la charge de travail dans les unités en fonction du taux d'occupation », poursuit-il. Hier, le dialogue tant espéré avec Édouard Philippe n'a pas eu lieu, le maire estimant que le conseil de surveillance n'était pas le lieu opportun pour évoquer le sujet. Seul Claude d'Harcourt s'est exprimé, promettant de recevoir l'intersyndicale prochainement « pour débattre ». « Vous avez soulevé beaucoup de points et il y a matière à discussion. » V.L. Par ailleurs, le service Maupassant est en grève, nuit et jour depuis samedi. En cause : le non-emplacement des arrêts longs qui entraîne, selon les syndicats, des problèmes de sécurité pour les patients. (source le havre libre)
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