Lundi 9 Mai 2011:
Le parking de Monod revu
Hôpital. Les maires de l'agglomération ont donné leur accord afin qu'une solution moins pénalisante soit trouvée.
Y aura-t-il bientôt une bonne nouvelle pour les usagers de l'hôpital Monod contraints de mettre la main au porte-monnaie pour aller à des soins ou rendre visite à un proche ? Si la gratuité du parking n'est sans doute pas pour demain, des évolutions devraient intervenir rapidement. À l'heure où l'hôpital privé de l'estuaire est en développement, où l'accès à son parking est en partie gratuit et alors que le tramway arrivera à proximité d'ici peu, l'hôpital public fait face à un double problème : l'accès à ses soins et son attractivité.
Réunis en séminaire en fin de semaine dernière, les maires des dix-sept communes de la Communauté de l'agglomération havraise (Codah) ont donné leur accord pour que le dossier soit « remis en mouvement pour trouver des solutions ». Autrement dit, le président de la Codah, Édouard Philippe, va désormais se pencher sur le dossier pour trouver une issue. Laquelle ? Trop tôt pour le dire. Seule chose sûre en revanche : la solution, un temps évoqué, qui consistait à faire financer le rachat de la délégation de service public à l'exploitant Q-Park – elle court jusqu'en 2025 – par la Codah, le Département et la Région, à hauteur d'un tiers chacun, serait aujourd'hui sans avenir.
Système de franchise ?
D'autres solutions sont donc envisagées mais ne devraient pas déboucher sur une gratuité totale. À terme, les usagers pourraient bénéficier d'un système de franchise, un peu comme à l'Espace-Coty, en centre-ville, où la première demi-heure est gratuite. En février dernier, le collectif pour la gratuité du parking, qui lutte depuis cinq ans pour la fin du stationnement payant à l'hôpital, avait lancé une nouvelle pétition avant de rencontrer le maire du Havre, qui est aussi le président du Conseil de surveillance de l'hôpital. A l'époque, Gérard Eude, responsable du collectif, s'était inquiété de constater « l'interminable confrontation » entre les différentes solutions. Selon l'un des maires de la Codah, le dossier serait aujourd'hui sur les rails. Réponse dans quelques semaines, voire quelques mois.
ST.S.
(source le havre libre)