> Presse —>A la rencontre du maire |
Vendredi 15 Avril 2011:
A la rencontre du maire Éducation. Hier, des parents d'élèves de Paul-Éluard 1 et Louise-Michel se sont invités à sa première permanence. L'arrivée d'Édouard Philippe à pied, à la mairie annexe de Bléville, n'est pas passée inaperçue, hier, en fin d'après-midi. À l'extérieur, un comité d'accueil lui souhaite la bienvenue dans le quartier. « Monsieur le maire, aidez-nous ! » scande, sans relâche, les élèves de l'école voisine Paul-Éluard 1, munis de banderoles. Accompagnés de leurs parents qui ont bloqué l'école toute la journée, ils protestent contre la décision de l'Inspection académique de supprimer un poste de maître E, qui vient en aide aux élèves en grande difficulté, et de fermer une classe à la rentrée prochaine. « Ce sera la deuxième en deux ans » soufflent-ils. Décontracté et souriant, le maire, venu assurer sa première permanence hors de la mairie, a salué un à un les manifestants avant d'aller s'installer dans un bureau. « Nous souhaitons le rencontrer pour demander son soutien, indiquent Barbara Pestel et Sabrina Bibancos, deux mamans. Son cheval de bataille, c'est l'illettrisme et l'échec scolaire. Alors... » « L'argument du logement » La dizaine de personnes déjà présentes à l'intérieur de la mairie annexe devra patienter quelques minutes avant de s'entretenir avec Édouard Philippe. La délégation issue de l'école Paul-Éluard 1, composée de quatre personnes aura, en effet, le privilège d'inaugurer la permanence du maire. Un quart d'heure plus tard, les parents ressortent satisfaits. « Il s'est montré ouvert. Il est conscient du problème et nous a dit qu'il allait essayer de faire valoir l'argument du logement. » Deux cents logements doivent être livrés dans le quartier en juin. Et mille autres sont prévus au Grand hameau dans les prochaines années. Malgré cette entrevue, les familles restent mobilisées car « ce n'est pas juste par rapport aux effectifs restent stables et aux difficultés rencontrées par les enfants ». L'école sera donc de nouveau occupée par les parents d'élèves aujourd'hui. « Et lundi 2 mai, jour de la rentrée, nous organisons une école morte. » Tout comme à Louise-Michel, à Caucriauville. Émilie Martin et ses collègues enseignants sont, eux aussi, venus rencontrer le maire pour lui remettre une lettre et une pétition signée par les parents d'élèves. Ils refusent la fermeture d'une classe mais aussi la suppression d'un poste de maître E et un autre d'assistant d'éducation. Hier, l'école Théophile-Gautier était également mobilisée pour sauver une classe. Vanessa Leroy (source le havre libre)
|