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Mercredi 13 Octobre 2010:

 

Les lycéens dans l'action

Lillebonne. Pour la première fois depuis le début de mobilisation sur les retraites, les jeunes se sont exprimés.

C'est la jeunesse qui s'est invitée dans les rues de Lillebonne hier à l'occasion d'une nouvelle mobilisation nationale sur les retraites. Près de 200 élèves, venus pour l'essentiel du lycée Guillaume-Le-Conquérant, ont défilé dans les rues de la ville hier matin. Ils étaient également présents en tête de cortège en fin d'après-midi pour la manifestation réunissant le privé et le public, non loin des salariés de Cooper. « Un collectif a été créé avec environ 300 élèves jeudi dernier. Un grand débat a été organisé sur Internet pour recueillir les positions de chacun. Puis, nous avons pris contact avec la CGT pour organiser une rencontre, le but étant d'apporter un maximum d'informations aux lycéens...

C'est l'inquiétude qui prime car nous nous sentons tous concernés », explique Antoine, porte-parole du collectif

« Lycéens mobilisés ».

Un durcissement des actions

Un débat organisé salle Thiers en fin de matinée à donc permis aux jeunes de s'exprimer. « Parfois, nous avons l'impression qu'on nous méprise. Si les gens restent plus longtemps au travail, comment allons-nous pouvoir trouver un emploi ? » s'interroge une lycéenne. « Il va peut-être falloir arrêter de défiler gentiment et de passer à la vitesse supérieure... », ajoute un autre jeune. Dominique Valette et Geneviève Alexandre, tous deux responsables à l'union locale CGT, ont répondu aux nombreuses questions de l'auditoire. « Une écrasante majorité de Français est aujourd'hui contre cette réforme des retraites... Nous allons probablement être obligés de faire des actions de blocage dans les grandes entreprises car ce sont elles, au final, qui décident. Ce n'est même plus l'État... », Affirme Dominique Valette. Vers 16 h 30 hier, la troisième grande manifestation lillebonnaise a réuni de 2000 à 2500 manifestants selon la CGT et près de neuf cents personnes selon la police. Une mobilisation locale qui ne semble donc pas faiblir.

F.H.

(source le havre libre)

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