Mercredi 18 août 2010:
La CGT s'invite chez les patrons pour la retraite
Social. Le syndicat poursuit ses actions. Le Medef a été pris pour cible.
La façade de l'immeuble du Medef tapissée de slogans pour la retraite et le pouvoir d'achat, la CGT est passée par là. Pas de trêve estivale pour l'organisation syndicale qui a maintenu la pression pendant toute la période des vacances. Les actions s'enchaînent pour ne rien lâcher avant l'appel du 7 septembre, journée de mobilisation générale. « C'est le mois d'août, il pleut, mais nous sommes là ». Pour Reynald Kubecki, secrétaire de l'union locale CGT du Havre, le contrat est rempli. Une trentaine de militants représentants dix-sept délégations, des salariés d'entreprises, des retraités, des partis de gauche... ont répondu à l'appel. Après le bâtiment de l'UMP et l'opération péage gratuit au pont de Tancarville, l'occupation du terrain visait le siège du local patronat. « Nous avons laissé trop longtemps tranquille le patronat sur cette question, mais aujourd'hui nous demandons la suppression du projet de loi sur les retraites. Les sociétés du CAC 40 ont multiplié leurs profits par deux. Il y a eu en 2009, 259 000 postes supprimés, du jamais vu depuis 1945. » Pour marquer sa détermination, la CGT affiche un calendrier bien chargé : lundi 30 août, assemblée des militants des unions locales de Lillebonne, Harfleur et le Havre, mardi 31, intersyndicale de l'union locale, le 3 septembre, rassemblement devant la sous-préfecture pour dénoncer les propos xénophobes du président Sarkozy à l'égard des gens du voyage. Plusieurs rendez-vous pour finalement arriver au 7 septembre. « On ne va pas s'arrêter à cette journée. Nous allons poursuivre l'action le 8 et le 9, il faut toucher à l'économie, aux portefeuilles des patrons pour nous faire entendre. »
ST. R.
(source le havre libre)