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Vendredi 5 Février 2010: Jumel sur ses terres à Dieppe Rassemblement. Le candidat du Front de gauche Sébastien Jumel a tenu meeting à Dieppe, la Ville dont il est maire. Il y a des meetings plus faciles à tenir que d'autres. Celui de jeudi avec les électeurs de Dieppe est à mettre dans la première catégorie pour Sébastien Jumel. Le candidat du Front de gauche, a animé jeudi sa réunion dans le cadre de la campagne des élections régionales, sur ses terres, dans le ville où il est maire. Ce rendez-vous avec les Dieppois a ainsi pris une couleur très locale mercredi soir. Pour illustrer « la réalité économique et sociale de notre territoire » le candidat a laissé la parole pendant plus d'une heure à des témoins dieppois « qui collent à la réalité de notre territoire et aux luttes qui l'animent ». Industrie automobile, pêche, administration, enseignement, transports : ces différents secteurs ont été représentés apportant « un démenti aux déclarations du chef de l'État » selon Sébastien Jumel, qui s'est finalement contenté de prendre le micro une trentaine de minutes. Le port évoqué Trente minutes pour brosser grossièrement son programme régional : « Organiser des assises régionales de l'automobile, agir pour structurer l »ensemble de nos filières industrielles, mettre fin à tout aide publique sans contrôle et sans contrepartie pour l'économie réelle. Notre proposition d'un fonds régional pour l'emploi et la formation crédibilise notre volonté d'agir concrètement pour l'emploi en Haute-Normandie ». a Dieppe, le candidat-maire a bien sûr évoqué le port : « Région et Ville doivent absolument emboiter leurs projets et non entrer dans une sorte de contradiction. » Mais devant une assemblée acquise à sa cause, Sébastien Jumel a surtout fustigé la politique du gouvernement. « Voyez ce que Sarkozy vous envoie en guise d'étrennes pour 2010 ! » énumère-t-il. 20 h, Jumel conclut en lançant : « Que le droite se prenne une bonne gauche ! » Les deux cents personnes se lèvent pour applaudir. A Dieppe, le candidat du Front de gauche a rassemblé. K. L.
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