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Mercredi 20 Octobre 2010:

 

Ils s'invitent au conseil

Social. Hier, les salariés du Groupe hospitalier du Havre ont crié leur opposition à la remise en cause des 35 heures.

« Dépêchez-vous, on a un programme chargé ! » Pierre Cueiuille, syndicaliste à Sud, donne le ton de la journée de mobilisation, hier, au Groupe hospitalier du Havre. Une centaine de salariés a perturbé, pendant une vingtaine de minutes, le conseil de surveillance réuni, dès 9 heures, à l'hôpital Flaubert. « Touchez pas à nos RTT ! » Lancent-ils en entrant dans la salle, où une présentation des décisions prises lors du dernier comité technique d'établissement doit avoir lieu. La direction a en effet décidé de revenir sur l'accord signé en 2002, portant sur les 35 heures, qui prévoyait 38 heures de travail hebdomadaire et 18 RTT. Et ce, dans un souci d'économie. « Il y en a ras-le-bol de surexploiter les personnels des hôpitaux », poursuit Pierre Cueiuille, Interpellant le maire du Havre, Antoine Rufenacht, le directeur de l'Agence régionale de santé Gilles Lagarde et le directeur de l'hôpital Philippe Paris.

« Pénibilité reconnue »

Nous sommes là pour exprimer notre mécontentement, explique Agnès Goussin-Mauger de la CGT. Et dire ce qui se passe à l'hôpital. Nos conditions de travail se sont encore dégradées. La direction remet en cause nos horaires avec le passage en jour/nuit. » « On gardera nos acquis même s'il faut faire la révolution ! » ajoute un salarié.

Dans leur combat, les syndicats n'en oublient pas la mobilisation pour les retraites à laquelle ils ont également participé hier matin. « Ce n'est pas possible de partir à 60 ans. Un tiers des aides-soignantes et un cinquième des infirmières partent actuellement avant 55 ans en retraite pour invalidité, indique Agnès Goussin-Mauger. Le Sénat a voté un amendement reconnaissant la pénibilité aux infirmières. On espère maintenant que les députés suivront. »

Au cours de cette manifestation, seul le membre du conseil a pris la parole. Mireille Garcia a tenu à signaler qu'elle « soutenait l'action de l'ensemble des salariés ». « Moi-même j'ai pu prendre ma retraite à 58 ans et faire enfin ce que je voulais », confie la conseillère générale, qui comptait, elle aussi, battre le pavé havrais hier matin.

  1. L.

(source le havre libre)

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