Lundi 30 août 2010:

« Il faut stopper la machine à nous faire payer la crise, sinon ils ne s'arrêteront pas »

Pierre Laurent, secrétaire nationale du Parti Communiste Français.

« Que personne ne soit dupe. Nicolas Sarkozy est acculé. Sa réforme des retraites, dont il a fait son objectif numéro un, ne passe pas. Elle est rejetée. (…) Nicolas Sarkozy a choisi la pire des fuites en avant pour tenter de faire passer sa réforme à n'importe quel prix. (…) Car c'est le grand échec de Nicolas Sarkozy, rien ne dément la montée de la colère populaire contre sa politique et la mobilisation contre cette réforme. (…) C'est pour cela que le rendez-vous du 7 septembre est si crucial. Tout doit être fait pour une mobilisation exceptionnelle ce jour-là. Il faut stopper la machine à nous faire payer la crise, sinon ils ne s'arrêteront pas. (…)

Ce pouvoir est dans l'impasse. Au cours de l'été, la pétition que nous avons lancée en soutien à la proposition de loi des députés communistes et du Parti de gauche pour un autre financement des retraites a déjà recueilli près de 100 000 signatures ! C'est un rythme spectaculaire pour une période estivale (…) Non, le gouvernement n'a pas gagné la bataille des retraites. Rien n'empêchera les salariés d'exiger jusqu'au bout que leur reviennent le dernier mot, par la lutte ou par un référendum s'il le faut.

Le pays ne cédera pas. Nous allons y consacrer toutes nos forces. Et tant mieux car l'efficacité économique et la justice sociale, c'est de retirer cette réforme des retraites, de s'engager dans une politique offensive de maintien et de création d'emplois – du public au privé – en commençant par taxer les revenus financiers, qui ne participent à aucun dynamisme économique. »

(source l'Humanité du vendredi 27 Août)

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