Mercredi 21 Avril 2010:
Gonfreville-l'Orcher. Le conseil municipal s'est déroulé lundi soir à la mairie.
La ville à l'échelle du monde
Début de la séance : la lumière et baissée, les regards se dirigent vers l'écran, le film peut commencer. Pourtant, nous ne sommes pas dans une salle de cinéma, mais au conseil municipal de Gonfreville-l'Orcher.
Les membres du conseil ont regardé la vidéo de l'aménagement virtuelle de l'ex-dernier terrain disponible du Parc de l'Estuaire. Acheté, puis revendu par la jardinerie Truffaut, il sera aménagé en espace commercial par la société Redem. « Nous avons deux exigences, que ce terrain fasse le lien avec le futur pôle du Chemin Vert et qu'il accueille de nombreux restaurants », décrit le maire Jean-Paul Lecoq.
Histoires locales... L'ouverture d'une nouvelle classe sur l'école Jean-Jaurès a aussi fait beaucoup parler Nathalie Rémond, adjointe mais également directrice de l'école. « La fermeture de la classe ne date que de l'année dernière. Je suis très contente que l'administration se rende compte de son erreur mais entre-temps, cela a déstabilisé l'école ».
L'assemblée est longuement revenue sur le déploiement de la fibre optique afin d'expliquer la réduction des pénalités de retard de l'entreprise Graniou.
… et affaires internationales
Mais le conseil a également soulevé des questions de dimension internationale. Jean-Paul Lecoq a ainsi demandé l'autorisation d'entamer des discussions en vue d'un jumelage avec une commune haïtienne. « Quand les caméras sont là, il se passe plein de choses, mais quand elles partent, tout devient plus difficile ». Un partenariat que Jean-Paul Lecoq envisage pérenne. « Ce n'est pas une petite délibération, ça veut dire qu'on s'engage sur la durée, que l'on mobilise nos associations ». Proposition adoptée à l'unanimité, après un petit débat autour de la dette française d'Haïti.
Le conseil a également validé l'envoi de deux élus municipaux à la conférence de révision du traité de non-prolifération des armes nucléaires, qui se déroulera à New York. « Nous considérons que même si les conflits sont dans le monde, cela a un intérêt communal ».
(source le havre libre)