Vendredi 6 août 2010:
Gonfreville-l'Orcher. Pour contrer l'augmentation de la délinquance, une structure adaptée et créee.
Renforcement policier
À l'initiative du maire de Gonfreville-l'Orcher, un Groupe locale de traitement de la délinquance (GLTD) vient d'être créé. Francis Nachbar, procureur, Pierre Ory, sous-préfet et le député-maire de Gonfreville-l'Orcher, Jean-Paul Lecoq, sont revenus sur les raisons pour lesquelles ce groupe a été formé et en ont détaillé les missions.
« Ce n'est pas Chicago, mais la ville connaît quand même des difficultés au niveau de ses familles et de ses jeunes », explique Jean-Paul Lecoq. Des « rodéos urbains », une délinquance des mineurs qui dégénère, des agressions, ce genre de phénomènes est apparemment en hausse.
Ainsi, le maire de Gonfreville a constaté une augmentation de 20 % des cambriolages et de 30 % des dégradations des biens publics, par rapport à l'année dernière. D'après lui, « entre 20 et 25 délinquants âgés de 15 à 18 ans ont été identifiés ». Jean-Paul Lecoq a donc demandé la mise en place d'un GLTD pour apporter les moyens suffisants afin de remédier à une situation préoccupante.
La structure, installée pour une période de six à dix-huit mois, coordonne désormais les services du parquet, de la police, des douanes, des élus et de tout ceux que les situations exigent. Elle s'oriente sur un axe de répression en premier lieu, grâce à un renforcement de la présence policière, notamment la nuit, « en augmentant le nombre des plages horaires et des patrouilles », détaille le sous-préfet. Sans omettre la multiplication des « opérations anti-alcool ». Un dispositif plutôt banal selon le procureur, Francis Nachbar : « On en crée tous les jours. »
Des familles dans le déni
Le GLTD agit également par la prévention et la sensibilisation, par exemple du porte-à-porte. Certaines familles, volontaires, sont déjà venues à la mairie de Gonfreville. En revanche, Jean-Paul Lecoq regrette le « déni de beaucoup de familles... et parmi elles, il y en a qui vont même plus loin, en faisant, par exemple du recel, de ce que ramènent leurs enfants. » L'objectif est de « donner une réponse globale et ferme », explique Francis Nachbar, relayé par Jean-Paul Lecoq : « Nous voulons éviter que les jeunes délinquants ne deviennent des professionnels de la délinquance. On veut s'occuper des problèmes apparaissant plus en amont et qui risquent de s'aggraver », martèle le député-maire de Gonfreville. En somme, il s'agit d'intervenir le plus tôt possible. Une sorte de répression préventive.
Alexandre Samary
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(source Le Havre libre)
Bagatelles
Le revoilou !
L'homme rendu célèbre avec sa poupée et qui a su dire non fait de nouveau parler de lui. Coucou, le revoilou. Michel Polnareff vient de se voir décerner la Légion d'honneur lors d'une cérémonie à Los Angeles, sa ville de résidence. Au nom de Nicolas Sarkozy, l'insigne lui a été remise par l'ambassadeur de France aux États-Unis. L'artiste n'a pas dû être trop déboussolé. En 1972, « Polna » montre ses fesses et a droit a dix francs d'amende par affiche. Avec l'argent qu'il doit au fisc, il est au Panthéon des musiciens les plus poursuivis. Normal de continuer à se faire épingler. Cela a même été légion pendant toute sa vie...
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