> Presse —> Bléville |
Mercredi 20 Janvier 2010: L'école défend son assistante BLÉVILLE. Parents et personnel de Paul-Eluard II refusent le licenciement de Sabine Foucade Sortie d'école animée hier à Paul-Eluard, à Bléville « Sabine ! Sabine ! » scande un groupe d'enfants, tandis que s'organise une distribution de vin chaud aux parents massés devant la grille. L'annonce du licenciement de Sabine Foucade, survenue juste avant Noël, ne passe toujours pas auprès des profs et des parents d'élèves de l'école élémentaire. L'assistante d'éducation (AVS), qui anime depuis octobre un atelier d'art visuel auprès de 150 élèves, cumule depuis onze ans les contrats temporaires : d'abord emploi-jeune, elle a ensuite exercé pendant six ans comme assistante de vie scolaire jusqu'à la dernière rentrée. Irrégularités En octobre 2009, Sabine Fourcade pensait avoir signé un nouveau contrat d'assistants d'éducation courant jusqu'en août 2010? tandis qu'aux yeux du rectorat, elle bénéficiait d'une prolongation anormale de son contrat d'AVS. Désireuse de réparer son erreur, l'administration lui a donc signifié son licenciement pur et simple, non sans irriter bon nombre de ses collègues qui ont pointé plusieurs irrégularités : absence de consultation de la commission consultative paritaire, aucun des droits reconnus aux personnels licenciés signifié par oral comme par écrit... Du côté de l'Éducation nationale, l'Inspection académique de la circonscription Havre-Ouest revoie vers le siège à Rouen, qui, à son tour, invite à se rapprocher du rectorat, qui lui-même, désigne comme interlocuteur... le chef d'établissement « en tant qu'employeur ». En l'occurrence Béatrice Le Clanche, principale du collège Claude Bernard. « elle n'a aucune responsabilité dans cette histoire. M. Houdu l'a même reconnu », explique Vincent Alès, instituteur et militant au syndicat Snuipp. Une délégation de parents et d'enseignants a en effet été reçue par l'inspecteur d'académie. Ce dernier aurait assuré une réponse rapide quant au devenir de Sabine Fourcade. « Nous sommes sûrs de gagner au tribunal, mais nous attendrons le dernier moment pour y aller », assure Vincent Alès. T. D.
|