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Samedi 13 Mars 2010:
Amiante : la lutte continue Santé. En assemblée générale aujourd'hui, l'Adeva 76 suit encore plus de 4 000 dossiers de victimes. Si l'accueil reste basé au rez-de-chaussée, les activités de l'Adeva 76 (association de défense des victimes de l'amiante), ont été transférées il y a trois ans au deuxième étage de la maison des syndicats. « Parce que nous nous sommes agrandis, malheureusement », lance son président Gaston Morisse. Au point de devoir organiser deux assemblées générales auprès des 2 000 adhérents que compte l'association dans le département. La première s'est déroulée à Rouen le 5 mars. La deuxième se déroule au Havre aujourd'hui. C'est dans la cité portuaire qu'Adeva 76 compte le plus gros de ses effectifs : « environ 1 200 adhérents ». l'assemblée se chargera de leur rappeler les principales revendications et inquiétudes relayées par l'association. Parmi elles, le projet de suppression du juge d'instruction, dénoncé comme l'immersion du pouvoir politique dans les affaires particulières. « Un handicap » supplémentaire, selon Gaston Morisse, dans le traitement des affaires des victimes de l'amiante, déjà très long et compliqué. Treize ans après sa création, l'Adeva suit encore 4 600 cas sur le département. Un monument Le 22 mars, l'association organise un rassemblement devant le tribunal des prud'hommes du Havre. D'après Gaston Morisse, 500 nouveaux dossiers se sont constitués l'année dernière en Seine-Maritime. Quarante-six décès dus à l'amiante ont par ailleurs été recensés en 2009. « Et encore, il ne s'agir que de ceux portés a notre connaissance ». Comme signe de reconnaissance, l'association a demandé l'élévation d'un monument d'1,45 mètre de hauteur à la mémoire des victimes, devant la façade de la maison des syndicats. Ce dernier sera présenté en format réduit ce matin aux adhérents. E. D. Assemblée générale de l'Adeva 76, ce matin à 9 heures, salle Dresser-Rand. (source le havre libre)
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