> Humeur  —> Aucun regret

 

Non, rien de rien, je ne regrette rien ….

C’est le dernier tube d’Antoine !

Havre Libre, Samedi 23 Octobre 2010, interview:

En quinze ans à la tête de la ville, votre meilleur souvenir ?

«  l’arrivée à la mairie le 18 Juin 1995… la réélection en 2001.. l’inscription du Havre au patrimoine mondial… lorsque Jacques Chirac a annoncé sa volonté de faire aboutir Port 2000. ...

…. Y a-t-il quelque chose que vous n’êtes pas parvenu à faire ?

« Non »

Un moment plus difficile ?

« Non, pas de souvenir dans ce sens-là même si, lorsque je me suis fait bombarder d’œufs, cela m’a coûté un costume ! »

Ce dernier propos est un aveu de taille: Antoine Rufenacht a été pendant 15 ans maire du Havre, mais certainement pas maire des Havrais-es, même si ses listes ont obtenu, plutôt difficilement, une majorité des votants. Il déclarait il y a quelques années dans un numéro «Spécial Havre» du magazine «Le Point», qu’il se consacrait presque entièrement à la ville du Havre, la gestion de sa fortune lui prenant seulement 10% de son temps. Difficile dans ces conditions de comprendre celles et ceux qui ont besoin de - ou voudraient - bosser pour assurer, parfois difficilement, les fins de mois !

Il s’est contenté d’être un bon (même si ce n’est pas à nous de juger) exécuteur des basses œuvres de la droite en ce qui concerne les délocalisations, la réduction des dépenses publiques. Et si Le Havre a changé, à quel prix ! Combien de reconstructions pour compenser les démolitions de logements sociaux, par exemple ?

Sa seule allusion aux fermetures d’entreprises de la zone industrielle, aux fermetures d’écoles, aux difficultés des havrais-es, concerne les œufs qui lui ont coûté un costume !

Non, Monsieur Rufenacht n’a pas travaillé pour la population du Havre, il l’a largement méprisée : « … lorsque les gens envahissent le Conseil Municipal pour interrompre les débats : cela me laisse de marbre et cela a l’avantage d’accélérer les débats ».

Non, Monsieur Rufenacht, la majorité des Havrais-es qui doivent à la politique que vous avez toujours soutenue de vivre de plus en plus difficilement, ne vous regrettera pas; et  trouve dans vos propos un encouragement à tailler dès que possible une veste à votre successeur !

R.M.   

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