Le sondage, réalisé lundi et mardi (23 et 24 mai), est le onzième consécutif à pronostiquer le rejet de la Constitution européenne dimanche.

    Le nombre d'indécis est en très nette baisse: seuls 17% des sondés déclarent pouvoir encore changer d'avis d'ici à dimanche.

    Par rapport au précédent sondage Sofres-Unilog, réalisé les 11 et 13 mai, le "non" progresse d'un point. Le "oui" recueille 46% des intentions de vote (-1%). Le choix est définitif pour 82% des personnes interrogées (+5%), un taux qui atteint même 89% chez ceux qui ont l'intention de vote "non".

    En outre, 20% des personnes interrogées n'ont pas exprimé d'intention de vote (25%).

    "Le 'non' à la Constitution européenne se solidifie", commente l'institut pour RTL. "C'est la confirmation que la remontée du 'oui', fin avril, n'aura été qu'un feu de paille."

    Le "non" reste majoritaire à 66% dans l'électorat de gauche, soit une progression de sept points. Il est notamment en nette hausse (+5%) chez les sympathisants socialistes, dont 59% affirment qu'ils voteront contre le traité européen.

    A droite, le "oui" domine toujours et progresse lui aussi fortement, passant de 61% à 67% des intentions de vote sur l'ensemble de l'électorat (y compris Front national et MNR). Le "oui" atteint 80% chez les électeurs de l'UDF et 75% chez ceux de l'UMP.

    Les personnes se disant proches du FN ou du MNR sont en revanche pour le "non" à 90%.

    Une majorité de sondés (43%) souhaitent la victoire du "non", contre 39% qui souhaitent celle du "oui" (18% sans opinion).

    Interrogés sur le résultat probable du scrutin, 47% pronostiquent une victoire du "non" (-6) et 41% celle du "oui"

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