MSC Rachele , un monstre en escale:
• Ses mensurations :
334 mètres de longueur ; 42,80 mètres de largeur; 61,50 mètres de hauteur totale ; 14,50 mètres de tirant d'eau à pleine charge.
• Sa vitesse.
Vingt-quatre nœuds (environ quarante-cinq kilomètres/heure) en vitesse de croisière avec la possibilité de pousser à vingt-six nœuds (environ quarante-huit kilomètres/heure).
• Sa capacité. 8.238 conteneurs EVP (équivalent vingt pieds, soit six mètres de longueur). Le MSC Rachele peut charger dix-sept conteneurs côte à côte dans la largeur du pont, neuf hauteurs de conteneurs en cale et sept sur le pont.
• Son équipage. Vingt-trois personnes, dont deux femmes.
• Son coût d'exploitation. Environ cent vingt mille euros par jour pour exploiter un tel porte-conteneurs de nouvelle génération.
• Son circuit. Le MSC Rachele est affecté à une rotation entre la Chine, l'Extrême Orien, le Moyen Orient, Le Havre, Rotterdam, Anvers, Felixtown et retour vers la Chine. La rotation dure deux mois.
• l'avenir. le MSC Rachele ne restera pas longtemps le seul de cette taille-là dans la flotte de la compagnie maritime. Huit «sister-ships» sont en construction en Corée. Ils seront livrés avant la fin 2007 et s'ajouteront à dix porte-conteneurs d'une capacité de 6.700 « boîtes » sur la rotation Chine-Extrême Orient-Moyen Orient-Europe Atlantique, dont le port du Havre est le premier touché à l'importation. « Au total, a précisé hier matin Stephan Snidjers, le directeur général de MSC, la capacité sur cette rota-tion sera de 142.000 conteneurs, soit plus du double de la capacité actuelle ».
MSC, comme les autres armateurs mondiaux - c'est le cas en France avec Delmas et la CMA-CGM - affiche une santé florissante. L'armement, à ce jour, a quarante-sept porte-conteneurs en commande variant de 4.200 à 9.000 « boîtes »...
(source: Havre Libre)
Ce que nous aimerions savoir:
Les milliers de conteneurs débarqués au Havre par la grâcieuse Rachele contiennent peut-être des cartons de chaussettes Kindy!
Le PDG de cette entreprise se répandait il y a peu sur les ondes pour protester contre d'éventuelles restrictions aux importations chinoises.
Il faut le comprendre: voilà un patron prévoyant. Il a délocalisé sa production (au prix de combien de suppressions d'emploi ?) en Chine, et maintenant il veut des retours (par porte-conteneurrs) sur investissement.
C'est un fervent partisan de la concurrence libre et non faussée!